Chantier du futur CHU : préserver la planète, de la parole aux actes !

Chaque jour les discours de tous bords nous invitent à protéger la planète, à réduire nos émissions de C02 et la place de la voiture individuelle en ville et c’est une bonne chose !

Mais quand l’État est maître d’ouvrage d’un grand chantier comme celui du futur CHU, sur l’île de Nantes, force est de constater que les grands principes sont vite oubliés !

Le futur CHU c’est 340 000 m³ de déblais à évacuer soit plus de 600 000 tonnes ou 30 000 aller-retour de camions. Aujourd’hui on nous annonce que 430 000 tonnes vont être acheminées par la route à St-Colomban. Certes la partie routière est inévitable mais la section routière en centre-ville aurait pu être évitée.

L’utilisation du transport fluvial par barges était possible de l’île de Nantes à Cheviré ou au-delà ce qui évitait le passage par le pont des 3 continents et en tissu urbain et routier déjà congestionné.

Mais voilà l’appel d’offre du CHU a écarté cette solution car jugée plus chère. Évidemment quand on n’intègre pas la gêne pour la circulation et pour la population, ni la réparation des routes et de l’entretien du pont des 3 continents qui seront à la charge de la Métropole sans compter les émissions de particules fines en plein tissu urbain, l’analyse est faussée.

Pour les communistes, les discours du gouvernement sur la nécessité de développer l’intermodalité et les alternatives fluviales et ferroviaires dans le domaine du transport doivent se traduire en actes concrets. La collectivité peut et doit aussi faire entendre sa voix, il n’est pas trop tard pour corriger le tir et faire passer le maximum de déblais par notre fleuve. Pour notre part, nous continuerons de nous battre en ce sens.

Gilles Bontemps
Président de l’Association Départementale des élus Communistes et Républicains
Robin Salecroix
Secrétaire de la Section de Nantes du PCF
Vice-Président de Nantes Métropole

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